Légume de saison
Diversifiez vos crudités ! Consommez chaque jour des salades crues à midi et changez de verdure à chaque saison. La culture relativement simple des chicorées frisées et scaroles vous permettra d’appliquer ce grand principe déjà énoncé par le Docteur Carton en 1928.
C’est la fin de l’été. Le temps est encore chaud et ensoleillé, entrecoupé de quelques averses bienfaisantes. Un moment idéal pour aller cueillir des champignons.
Nous avons la chance de vivre à une époque et dans des pays où il n’existe plus de disette. Ce n’est pas une raison pour consommer n’importe quoi n’importe quand. La nature a des cycles et nous aussi. Mieux vaut donc les respecter si l’on veut bien manger, rester en bonne santé… et soulager son portefeuille. Nature & Progrès vous y aide en vous présentant à chaque numéro un « panier de saison » et de bons conseils.
Elles rendent beau, aimable et font les cuisses roses, raisons suffisantes pour en prévoir la culture l’an prochain ! Vous désirez parfaire votre forme physique, diminuer votre taux de cholestérol, améliorer votre vision… crépusculaire ? Alors mangez et cultivez des carottes !
L’ensemble des bienfaits de cet indispensable légume ont été examinés dans le numéro 44 de Valériane, ainsi d’ailleurs que les conditions à réunir pour entamer une culture fructueuse. Passons à présent aux procédés de culture proprement dits, ainsi qu’aux questions relatives à la conservation et à la production des graines.
Produire des choux-fleurs, cela vous classe un jardinier amateur. Considérée comme une prouesse, cette culture est pourtant réalisable en plein air sans matériel sophistiqué à condition de bien choisir ses races de variétés, de bien échelonner les semis et surtout de connaître la façon de « chouchouter » du début jusqu’à la fin cet aristocrate du potager qui ne souffre aucun manquement dans ses exigences royales.
Le début de la culture des oignons a été développé dans le numéro 31 (septembre-octobre 2001) de votre revue préférée. Ce magnifique programme est donc déjà en cours de réalisation dans votre potager : vous avez démarré vos premiers semis d’oignons blancs hâtifs et d’oignons dits “ à repiquer ” dès la dernière quinzaine d’août ou au début du mois de septembre. Vous voilà donc l’heureux possesseur de “ bébés oignons ” pleins d’espoirs, qu’ils soient restés en leur pépinière de semis ou plantés à leur emplacement définitif.
Rare dans les potagers, l’asperge verte passe auprès des jardiniers pour difficile à obtenir.
Erreur : sa culture est simple mais comme pour toutes les vivaces demande un entretien régulier.
Mais quelle récompense, son apparition au printemps est une fête : récoltée du jour, tendre à souhait, fondante sous la dent … tout en finesse, un régal pour les gourmets qui la préfèrent aux insipides asperges blanches.
Suite des opérations fraisicoles entammées dans Valériane n°48… Après avoir examiné les mille et une bonnes raisons de manger des fraises, après s’être inquiété des préalables d’une bonne culture et de la meilleure façon de planter le fraisier, abordons à présent la question des soins d’entretien et de l’hivernage.
Frisées et scaroles sont les véritables endives.
En Automne, elles constituent avec les laitues l’essentiel des salades vertes.
Chaleur et eau à satiété sont, pour cette plante, les facteurs essentiels de réussite.
La bette (Beta vulgaris), ou poirée, est remplie de qualités : elle est très volontaire, demande peu de soins de culture, croît rapidement et égaye les parcelles du jardin de ses couleurs vives et brillantes. Ces qualités décoratives peuvent même lui valoir une place dans les parterres de nos jardins d’agrément… A table, on en consomme les cardes mais aussi les feuilles comme épinards. Et contrairement à ceux-ci, les feuilles de bettes ont l’avantage d’accumuler moins de nitrates, si nuisibles à la santé !
Sa saveur agréable, ses vertus rafraîchissantes, digestives et énergétiques, ainsi que sa bonne conservation hivernale en silos, doivent nous encourager à cultiver plus souvent la betterave dans nos potagers. Un seul bémol toutefois, sa grande richesse en sucre doit amener les diabétiques à modérer leur consommation.
Méconnu et trop rarement cultivé, ce géant des jardins se rencontre prafois dans les potagers de la zone méditerranéenne, de la région de Lyon et, plus fréquement depuis quelques années, dans les jardins biologiques. Si la culture du cardon est facile, l’obtention de cardon tendres, à saveur délicate et dépourvue d’amertume demande cependant des soins attentifs, aussi bien au jardin qu’à la cuisine.
Surnommée, à juste titre, « pourpier d’hiver », la claytone de Cuba, de son nom scientifique Claytonia perfoliata, produit des feuilles charnues, qui se consomment crues, en salade, ou cuites en épinard ou en potage. Cette plante, généreuse et délicieuse, est originaire d’Amérique du Nord ; elle vous offrira trois ou quatre coupes successives, pour peu qu’elles soient soigneusement effectuées à quelques centimètres du sol…
Voilà un légume à propos duquel il est difficile de trouver des éloges dans les textes anciens.
Aujourd’hui encore, il fait rarement l’unanimité parmi les familles raison pour laquelle on le trouve si peu dans les potagers et dans les assiettes. Il mérite pourtant mieux que son dédain : gousses et grains sont un régal lorsqu’on prend la peine de les consommer jeunes, bien avant la pleine maturité.
« Restons bien vert en changeant de verdure à chaque saison ».
Toutes les salades ne sont pas des laitues, mais toutes les laitues peuvent être consommées en salade. Aussi, commencerons-nous ce petit tour verdurier par la reine du printemps, celle que toute la famille attend et apprécie en cette fin d’hiver : la laitue. Qu’elle soit grosse, blonde, paresseuse à croquer, lente à monter ou qui ne monte pas, il y a de quoi en faire tout un plat chaque jour de l’année.
Cette plante, vraisemblablement originaire du Proche ou du Moyen-Orient, est un des rares légumes qui a, de tout temps, été consommé cru. Lactuca sativa, de son nom scientifique, est une plante annuelle de la famille des composées. Son nom vient de ‘lait’, en latin (lactus) comme en français, à cause de la sécrétion laiteuse caractéristique que vous pouvez observer en coupant une feuille, une racine, ou la plante entière lors de la récolte.
Cette petite plante insignifiante a bien des qualités : sa résistance au froid n’a quasiment pas de limite et sa valeur nutritive, bien supérieure à celle de la laitue, va nous fournir, pour tout l’hiver, des vitamines en quantité.
Heureux jardiniers des bords marins ! La mouche de la carotte ne semble guère apprécier le sel et évite toutes les cultures atteintes par les embruns. Pour les autres jardiniers, il existe quelques méthodes de luttes efficaces qui demandent, simplement, une bonne connaissance de l’insecte, de son cycle de reproduction et de ses faiblesses.
La phacélie (phacelia tanacetifolia), de la famille des hydrophillacées, a des effets inestimables sur l’équilibre de nos jardins et de nos cultures. Lors d’un semis de phacélie, soyez-en conscients : vous distribuez de l’humus à votre jardin…
Il est une plante dont le pétiole est utilisé comme un fruit ; c’est sans doute l’unique « fruit-légume » que nous cultivons dans notre potager, alors que les légumes-fruits sont nombreux : tomates, poivrons, concombres et courges, par exemple.
Réussir la culture de la scorsonère est largement tributaire de la nature du sol qu’elle aime léger et humifère. A la cuisine, la plante rebute ; elle est lourdement pénalisée par la difficulté d’un épluchage plus que salissant pour les mains. En même temps que les graines, il est donc utile de prévoir l’achat d’une paire de gants… Nous pourrons alors déguster ce légume agréable qui est introuvable, en frais, dans le commerce.
La culture de la tomate est une des grandes passions des jardiniers amateurs ; la dégustation de tomates fraîchement cueillies au jardin est un plaisir ineffable… Dans Valériane n°51, nous avons commencé à vous expliquer comment cultiver sans souci ce merveilleux fruit de la terre. Voici la suite, tant attendue par les innombrables amateurs de spaghettis bolognaise et de paupiettes à la Liégeoise…
C’est une des cultures préférées des jardiniers amateurs, mais qui leur donne parfois quelques tracas… La dégustation de tomates fraîchement cueillies au jardin est un plaisir ineffable, plaisir qui peut pousser sur quelques mètres carrés seulement de bonne terre. La tomate a été, pendant longtemps, considérée comme une culture de serre exclusivement. Mais l’apparition de nouvelles variétés, moins exigeantes en chaleur et plus résistantes aux maladies, permet maintenant de la cultiver en plein air un peu partout.
Pour le printemps prochain, démarrez dès cet automne…Restons bien vert en changeant de verdure à chaque saison ! Obtenir de la laitue pommée à la sortie de l’hiver, sans matériel sophistiqué, est un objectif réalisable pour de nombreux jardiniers amateurs. Mais il est temps d’y penser dès à présent…
Au printemps prochain, vos premiers choux-fleurs seront des brocolis blancs
Le chou brocoli blanc ou chou-fleur d’hiver diffère peu du chou-fleur proprement dit, peu nous importe de savoir qui est l’ancêtre de l’autre. Si votre jardin ne possède pas la fraîcheur exigée par le chou-fleur ou si vous ne possédez pas de châssis ou autre matériel de protection, cette culture devrait vous intéresser.
Deuxième partie
Les céleris, nous l’avons dit déjà dit dans le précédent numéro de Valériane, ne supportent pas les irrégularités ! Confrontées à des difficultés de croissance, les plantules ont tendance à assurer leur descendance en fleurissant avant de mourir. Le céleri est donc un légume particulièrement délicat auquel le jardinier va devoir réserver un régime de faveur. Voici donc quelques conseils de culture qu’il est intéressant de suivre attentivement.
Première partie
Les irrégularités, voilà ce que ne supportent absolument pas les céleris. Quelles qu’elles soient, ils en pâtiront et nous aurons de mauvaises récoltes ou même, pas de récolte du tout ! Les plantes, confrontées à des difficultés de croissance, ont tendance à assurer leur descendance en fleurissant avant de mourir. Cette caractéristique générale est particulièrement vraie pour le céleri, surtout si le stress se situe au stade de la plantule. Le céleri est donc bien un légume particulièrement délicat auquel il va falloir réserver un régime de faveur.
De son nom latin usuel, Chaerophyllum, « herbe de joie », le cerfeuil pourrait vous décevoir : il ne doit ce titre qu’à des propriétés supposées de la plante. On s’en sert pour confectionner d’agréables et délicieux potages, mais aussi comme condiment pour agrémenter bien des plats. Son parfum délicat disparaît cependant rapidement après la récolte. Il sera donc intéressant d’en semer une ligne au bord du chemin, à proximité de la cuisine, afin de faciliter la cueillette de dernière minute.
De son nom latin usuel, Chaerophyllum, « herbe de joie », le cerfeuil pourrait vous décevoir : il ne doit ce titre qu’à des propriétés supposées de la plante. On s’en sert pour confectionner d’agréables et délicieux potages, mais aussi comme condiment pour agrémenter bien des plats. Son parfum délicat disparaît cependant rapidement après la récolte. Il sera donc intéressant d’en semer une ligne au bord du chemin, à proximité de la cuisine, afin de faciliter la cueillette de dernière minute.
De popularité croissante sur nos marchés, depuis quelques années, le chou de Chine, ou pe-tsaï, reste une plante insuffisamment connue des jardiniers amateurs. Et pourtant, en respectant certaines indications simples, cette culture donne d’excellents résultats sous notre climat. N’hésitez donc pas à vous lancer dans sa culture : le pe-tsaï, apportera de nouvelles saveurs et un peu d’exotisme dans votre jardin.
Le chou-fleur a la réputation d’être difficile à obtenir en jardinage amateur. Les causes d’échecs sont pourtant faciles à éviter. Le chou-fleur a simplement besoin de quelques soins que n’exigent pas beaucoup d’autres légumes. Il est intraitable quant à ses besoins et impose au jardinier une parfaite adéquation entre la saison, le climat et la variété…
Ce cornichon prétentieux fait partie, avec la tomate et la courgette, du triumvirat incontournable des légumes-fruits de l’été. La croissance de ce grand glouton est relativement rapide. Il se récolte dix à quinze semaines après le semis, pourvu qu’il ait à satiété, chaleur, eau et compost. Diversifiez donc vos cultures en serres en y produisant quelques concombres à gros fruits.
« Changement d’herbage réjouit les veaux », dit le proverbe. Prenons-en de la graine en assaisonnant nos salades de cette magnifique et riche verdure qu’est le cresson alénois, aussi appelé cresson de jardin, nasitar, cresson à la voix ou passe-rage, peut-être parce que sa culture, facile entre toutes, console le jardinier malchanceux ou maladroit.
Le fenouil est peu présent dans nos potagers car sa culture était, jusqu’il y a peu, impossible sous notre climat. Les nouvelles variétés d’été, sélectionnées à partir des années 70, permettent aujourd’hui de réussir cette culture sans subir de montaison précoce. Il ne nous reste donc qu’à nous familiariser avec la culture facile de ce légume et avec son goût particulier, sucré et anisé, que l’on retrouve dans le pastis.