Le dimanche 25 juin prochain, une grande chaîne humaine reliera la frontière allemande à la région hutoise. Elle demandera l’arrêt immédiat des centrales nucléaires de Tihange 2 et de Doel 3 dont les cuves des réacteurs sont fissurées. Il s’agira aussi, plus globalement, de faire pression sur le monde politique belge – « sous influence » d’Engie-Electrabel – pour qu’il respecte ses obligations de sortir du nucléaire en 2025… s’y prépare dès à présent. Chaque jour compte !
Malheureusement, la « Suédoise » qui gouverne aujourd’hui notre pays ne semble pas – c’est un euphémisme ! – voir la fin du nucléaire en Belgique comme une priorité. La NVA – poids lourd de notre gouvernement fédéral – est ouvertement pro-nucléaire et la grande majorité des conseillers techniques du cabinet de madame Marghem, en charge de l’énergie, sont d’anciens cadres d’Electrabel – dites plutôt Engie car c’est ainsi qu’on nomme désormais le vaste conglomérat français GDF-Suez dont Electrabel est une filiale – et Electrabel entend évidemment tirer le maximum de profit des vieilles centrales belges financièrement amorties. Une pensée qui n’a d’autre horizon que le portefeuille ! Faisons le point, avec Christian Steffens, ingénieur industriel, consultant indépendant en énergétique, électricité et électronique, et spécialiste des questions nucléaires…