Analyses & Etude

2025

Nature & Progrès est une association d’éducation permanente dont le rôle est de favoriser et développer une prise de conscience des enjeux de la société.

Les ANALYSES sont des textes, des articles (8.000 signes minimum) qui font succinctement le tour d’un sujet précis relevant d’une des thématiques de notre association. Les auteurs choisis sont soit des permanents, soit des bénévoles de Nature & Progrès qui ont développé des capacités d’analyse sur cette thématique précise, soit des extérieurs spécialisés dans les sujets traités. Ces analyses sont rédigées dans un style clair et accessible afin d’en permettre une large diffusion auprès du public populaire. Cette volonté de lisibilité n’empêchant évidemment pas la pertinence de l’information donnée.

Les ETUDES sont plus ambitieuses et doivent être développées sur un minimum de 60.000 signes. Elles ont également pour but de faire le point sur un sujet relevant d’une des thématiques de notre association.

 

Analyses & Étude 2025

S’associer pour reprendre la ferme

La transmission des fermes constitue un des principaux enjeux pour le maintien de l’agriculture familiale en Wallonie. Comment reprendre une ferme sans subir la pression économique de l’endettement ? Pourquoi et comment s’associer dans cette aventure ? A la Ferme de la Sarthe, Valentine Jacquemart témoigne de son expérience.

Mauvais bulletin pour la Wallonie

La Cour des Comptes de Belgique, chargée de contrôler les finances en vue d’une bonne gestion du trésor public, s’est emparée de la politique en matière d’utilisation durable des pesticides de la Wallonie. Traduit-elle les objectifs européens ? Est-elle mise en œuvre de façon efficace, coordonnée et ciblée ? Peut mieux faire !

Un microbiote diversifié pour tous

Malaimés car méconnus, les microbes sont pourtant essentiels à la vie. Dans son dernier documentaire, Marie-Monique Robin met en avant les nombreux services rendus à la santé planétaire par ces organismes vivants. Mais l’accès à une microbiodiversité, qui devrait être un droit fondamental, est entravé par les profondes disparités sociales, fruits de choix politiques allant à l’encontre du bien commun.

Des leviers pour une agriculture sans pesticides

Depuis huit ans, Nature & Progrès sillonne la Wallonie pour mettre en lumière les alternatives aux pesticides chimiques de synthèse. Prairies, grandes cultures, maraichage et verger, tous les types de cultures ont été couverts par notre projet « Vers une Wallonie sans pesticides ». Le 18 février dernier, un colloque faisait le point des différents leviers à actionner pour généraliser ces pratiques dans nos campagnes.

Faire revivre des forêts primaires

Le rêve paraît fou : recréer une forêt primaire en Europe de l’Ouest. Un trésor de biodiversité, offrant de multiples avantages. Presque un sanctuaire… Mais dans les Ardennes, qui pourraient se prêter à un tel projet, l’opposition est vive. Entre les arbres séculaires et les humains empressés, un dialogue de sourds ?

A Pincemaille, expérimenter l’habitat léger

Près de Binche, un ancien domaine de vacances se mue en écovillage rassemblant des habitats légers. Les résidents nous partagent leurs valeurs, leurs actions, leurs projets mais aussi les déboires qu’ils rencontrent dans cette expérience collective.

Vaccination animale : quels risques ?

Grippe aviaire, maladie de la langue bleue, les zoonoses se multiplient et donnent lieu à des campagnes de vaccination des animaux en vue de freiner les maladies et de protéger les éleveurs des risques financiers. Citoyens et agriculteurs s’interrogent cependant des risques associés aux vaccins administrés aux animaux.

Faut-il arrêter de produire sa nourriture ?

« Vivre bio » ne peut plus se limiter à vivre nos idéaux en marge, en produisant notre nourriture et en soutenant les producteurs et artisans suivant nos valeurs. La révélation de la présence de polluants éternels dans l’eau que nous buvons et, maintenant, dans les œufs de nos propres poules, est une piqure de rappel : ce sont les priorités de la société qu’il faut transformer, pour notre santé et celle de la Terre. 

NTG : la Belgique dit oui, « si et seulement si »

Ce 14 mars, en Comité des représentants permanents, la Belgique s’est positionnée pour le texte proposé par la présidence polonaise de l’UE en vue de déréguler les nouvelles techniques génomiques (nouveaux OGM). « Oui mais » ou « Si et seulement si », elle conditionne son vote au respect de quatre balises répondant aux préoccupations de la société civile. Place maintenant au trilogue. Passera, ou passera pas ?

Rafraîchir les villes, le miracle des arbres

« L’arbre ne retire pas son ombre, même au bûcheron » affirme un proverbe indien. En ville, cette générosité végétale prend tout son sens. Le dérèglement climatique confrontera de plus en plus souvent un nombre de plus en plus important de citadins à des épisodes de fortes chaleurs. Y planter des arbres aujourd’hui, c’est s’adapter aux conditions extrêmes de demain.

Abattage privé : droit en danger !

Le Ministre wallon du bien-être animal projette d’interdire l’abattage privé à domicile de petits ongulés pour la consommation de la famille. Cette menace touche à l’autonomie alimentaire des particuliers qui font le choix d’assumer pleinement leur responsabilité de mangeurs en élevant et en sacrifiant eux-mêmes les animaux qu’ils consomment, tout en veillant à leur bien-être jusqu’à leur dernier souffle. 

Les brevets au centre des négociations sur les nouveaux OGM

Ce 17 janvier, les négociations sur les nouvelles techniques génomiques ont repris au niveau européen. Toujours sans aucune consultation de la population sur ces OGM de seconde génération que la Commission européenne propose de mettre « sans filet » sur le marché. Or, la proposition de compromis de la Pologne ne résout pas toutes les lacunes du texte initial. De son côté, le président du Mouvement Réformateur voit les choses sous un prisme bien éloigné des inquiétudes de Nature & Progrès.

Une charte pour préserver notre paysannerie

Fondée sur la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans, la Charte des communes paysannes invite les citoyens, les paysans et les élus locaux à s’allier afin d’instaurer des politiques publiques mettant en œuvre les droits paysans dans les communes wallonnes et bruxelloises.

Défendre les droits des générations futures

Les politiques actuelles ont un impact sur l’habitabilité de notre planète à long terme. Comment défendre les droits des générations à venir ? Qui peut le faire, et sur base de quels arguments ? Plusieurs affaires en justice couronnées de succès démontrent l’importance que nous, citoyens, nous impliquions dans ces actions, pour notre santé et celle de la Terre, aujourd’hui et surtout pour demain.

Essaimer l’élevage des veaux laitiers au pis de leur mère

A la ferme d’Esclaye, l’expérimentation se poursuit : plutôt que d’être séparés du troupeau à la naissance, une vingtaine de veaux laitiers gambadent avec leur mère. Véritable (r)évolution en termes de bien-être et d’éthique, ce modèle intéresse un nombre croissant d’éleveurs. Mais est-il transposable ?

La compensation carbone, progrès ou treewashing ?

Le climat se dérègle parce qu’il y a trop de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, surtout du dioxyde de carbone. Or, les arbres sont des formidables machines à séquestrer le carbone. Donc, planter des arbres est le meilleur moyen de lutter contre le dérèglement climatique. CQFD ? Prenons l’avion pour réfléchir à cette démonstration a priori infaillible.

Pesticides : on n’en veut plus !

Comment s’orientent les mesures belges en vue de réduire l’utilisation et les risques liés aux pesticides ? Une conférence donnée par le Service Public Fédéral le 14 novembre dernier nous éclaire sur la vision de l’administration : privilégier l’utilisation de substances moins nocives, faire appel à la technologie pour des épandages ciblés… Nature & Progrès revendique de réelles mesures pour se passer de ces poisons, pour notre santé et pour l’environnement.

E400 : Inquiétudes pour les forêts marines

Une autoroute sur les fonds marins ? Pas vraiment. E400 est un additif alimentaire, l’acide alginique, extrait d’algues marines. Une industrie en plein développement, qui met en danger les forêts sous-marines. Les prélèvements dans le milieu naturel posent en effet des questions environnementales. A-t-on réellement besoin de ces additifs dans nos assiettes ?

Le pouvoir des mots

Le choix des mots que nous utilisons pour faire passer un message a des conséquences sur la manière dont les faits et les idées sont perçus. Nous pouvons adapter notre vocabulaire pour mieux sensibiliser aux enjeux climatiques, pour faire (re)connaitre de nouveaux concepts ou favoriser leur adoption par le grand public. Mais ces mêmes mots peuvent aussi nous endormir, voire nous manipuler. Quand la linguistique nous éclaire…

Faut-il valoriser les biodéchets en agriculture ?

Et si le compost de nos feuilles mortes, tailles de haies, épluchures et restes de repas était utilisé en agriculture ? C’est une idée qui gagne du terrain et qui semble écologiquement vertueuse. Mais ces composts « tout-venant » ne représentent-ils pas un risque de contamination par des pesticides en culture biologique ? Privilégions l’autonomie de nos fermes et de nos jardins dans le cycle de la matière organique.

Santé des écosystèmes et santé publique, même combat

La santé des humains aurait-t-elle plus de poids dans les négociations visant à faire interdire les pesticides chimiques de synthèse, que celle des chauves-souris ? Et si la santé des chauves-souris influençait la santé humaine ? Des chercheurs ont fait le lien entre la mortalité des chauves-souris, l’utilisation d’insecticides et la mortalité infantile en Amérique du Nord. Quand mettrons-nous enfin en pratique le concept One health, qui suggère que la santé des écosystèmes, celle des animaux et celle de l’humain sont liés ?