C’est un coléoptère que les jardiniers découvrent parfois avec horreur sur leurs pommes de terre. Est-il nécessaire de le décrire ? Un corps long de dix millimètres, ovale et bombé, des élytres d’un jaune brillant, marqués chacun de cinq lignes longitudinales noires… Ses œufs sont jaunâtres et de forme ovale ; on peut les confondre avec les œufs de coccinelles. Ses larves, longues de quinze millimètres, sont jaune rouges et les deux rangées de plaques latérales sont noires… Eh oui, c’est le doryphore !
Les doryphores passent l’hiver dans le sol, à une profondeur de vingt-cinq à cinquante centimètres. Au printemps, quand la température atteint 15°C, ils remontent en surface, s’attaquent aux solanacées, pommes de terre, aubergines, tomates… Ils dévorent leurs jeunes feuilles et y pondent de nombreux œufs. Si, par manque d’observation, vous les laissez s’installer, leurs larves très voraces auront vite fait de détruire la végétation de votre parcelle de pommes de terre… Et adieu la récolte ! Heureusement, de nombreux oiseaux s’en nourrissent… Installez donc des nichoirs.