La biodynamie, c’est pas sorcier !
Nous avons entamé dans de précédents articles – voir Valériane n°119 et 121 – une passionnante conversation avec Jacques Paris, fermier biodynamiste à Serinchamps, près de Ciney. Il nous expliquait les fondements philosophiques de cette forme d’agriculture et l’importance de considérer la ferme comme un organisme autonome. Voyons à présent les moyens que la biodynamie met en oeuvre et intéressons-nous aux prépations…
« La terre est vieillie, proclame Jacques Paris, elle ne dispose plus des réponses adéquates face aux sollicitations, aux pollutions et aux agressions en tous genres. Elle n’a plus naturellement les capacités de se régénérer. Il faut donc la soutenir ! Les préparations biodynamiques peuvent donc être vues comme des remèdes, des soutiens à la terre, afin de faire renaître les « forces de vie ». L’homme ne se nourrit pas pour se remplir ; il se nourrit pour se vivifier. Mais pour lui permettre de disposer d’aliments qui le vivifient, retrouver une agriculture harmonisée, supportée par ces « forces de vie », est absolument indispensable. »
Nous en avons parlé dans notre précédent article, sa sensibilité au supra-sensible a permis à Rudolf Steiner de concevoir les préparations que préconise aujourd’hui encore la biodynamie. Mais comment en approcher l’esprit ?