Galinsoga, L’épiaire des bois, La camomille, Le néflier

Le galinsoga (Galinsoga parviflora)
Une « mauvaise herbe » américaine
Le galinsoga est venu d’Amérique du Sud – on ne sait trop comment – mais ce qui est sûr, c’est qu’il se sent parfaitement à l’aise dans nos jardins qu’il colonise abondamment. En effet, tout comme les légumes du potager, il aime les terres remuées, riches et fraîches….

L’épiaire des bois (Stachys silvatica)
Une fausse ortie

Cette cousine de la menthe ressemble plutôt à une ortie avec ses larges feuilles dentées et velues. En revanche, ses fleurs d’un rouge pourpre possèdent les deux lèvres caractéristiques de la famille des Labiées. Elles sont groupées en un long épi dressé qui donne son nom à la plante, qu’il soit commun ou botanique – en grec, stachys signifie « épi ».

La camomille (Chamomilla sp.)
Dans les bois et les parcs

Il serait plus juste de parler de camomilles au pluriel car, en fait, de nombreuses espèces portent ce nom. Citons, par exemple, la camomille romaine (Anthemis nobilis), la grande camomille (Tanacetum parthenium), la camomille inodore (Matricaria perforata), etc. Les plus agréables sont certainement la camomille allemande (M. recutica) et la camomille matricaire (M. discoidea).

Le néflier (Mespilus germanica)
Un arbuste asiatique

Malgré l’épithète de son nom botanique, germanica, le néflier ne vient pas d’Allemagne, mais du Moyen-Orient. Jadis largement planté dans les haies ou en lisière de bois, il persiste çà et là à l’état sauvage. On le cultive parfois encore pour ses grandes feuilles, cuivrées à l’automne, et pour ses fruits comestibles, les nèfles.