C’est le printemps ! Tous à vos râteaux et grelinettes…

La léthargie hivernale a fait place à l’enthousiasme printanier. Profitons-en pour préparer notre potager pour une nouvelle saison pleine d’espoirs. La réussite de notre entreprise dépend, avant tout, de la qualité de notre sol et de l’intensité, tant de sa faune que de sa flore. La vie du sol a été traitée dans de nombreux anciens numéros – 45, 82, 107 à 110, 117 et 128 – et je ne peux que vous inviter à les relire…
Pour permettre à notre terre de nous offrir le meilleur, nous devons suivre quelques règles élémentaires. Avant tout, il faut prendre conscience du principe de base de la bio qui est de « nourrir » le sol, plutôt que directement les plantes. Ce principe a été développé par les grands précurseurs de l’agriculture biologique, que ce soit Rudolf Steiner, initiateur de la biodynamie, Albert Howard et son Testament agricole, Hans Peter Rusch qui développa les principes du « mulching » et du compostage, Jean Pain qui privilégiait le compost de broussaille, Lemaire-Boucher et sa méthode préconisant la fertilisation naturelle et l’utilisation d’algues marines, ou enfin Gertrud Franck qui consacra sa vie à l’étude des associations de plantes…