D’un côté, il y a le bio, avec son image de romantique impénitent ; de l’autre, un jardinier sérieux et pragmatique qui produit énormément, fort de son arsenal de techniques chimiques de pointe… Ne nous leurrons pas : ce dernier n’est ni pragmatique, ni sérieux. Rien ne lui sert, en effet, de produire plus que ce qu’il pourra consommer, de tirer plus de légumes de son lopin que celui-ci n’est en mesure de lui donner. Pire : les techniques dont ils se prévaut sont extrêmement dangereuses, pour l’environnement bien sûr, mais surtout pour lui-même et pour les siens. Son fameux arsenal n’est, en fait, qu’un ramassis des pires « armes de destruction massives » que nos jardins aient connu…