Depuis plusieurs années, Nature & Progrès tire la sonnette d’alarme : l’évolution du secteur de l’abattage va à l’encontre du développement de nos élevages en circuits courts. En effet, depuis environ trente ans, la Wallonie a perdu la moitié des structures d’abattage qui, pour des raisons de rentabilité, tendent à se regrouper, à s’agrandir et à s’automatiser. Délaissant ainsi les petits lots d’animaux ou animaux de formats non standards…
Pour nos éleveurs en circuits courts, les solutions d’abattage se réduisent, les trajets d’allongent, la liberté de décision et la maîtrise de ce maillon délicat s’affaiblissent. Dans le cadre de son projet « Echangeons sur notre agriculture », Nature & Progrès a émis différentes pistes en regroupant éleveurs et consommateurs autour de la problématique. Elles ont fait l’objet d’un article dans la revue Valériane n°116. Depuis lors, Nature & Progrès a approfondi la piste prometteuse de l’abattage à la ferme.