Il a l’estomac aux aguets et l’esprit parfaitement à jeun. Ses papilles s’éveillent lentement, sa langue sautille et un léger filet de salive lui humecte le palais. Ses yeux s’arrondissent sous les lunettes et ses narines lentement s’écartent. Un fumet fugace lui entre jusqu’aux poumons. Il est analysé, catalogué. François respire à nouveau, très doucement. Cette fois, ça y est : il va goûter !