A l’approche du printemps et de la fête de Pâques, symboles de renouveau et de résurrection, nous reviennent des images de poussins tous ronds, tous dorés pépiant joyeusement dans un pré tout vert et ensoleillé. Cette vision idyllique est pour le moins prématurée sous notre climat (Nord de la France et Belgique) sauf à donner un coup de pouce au processus naturel. Celui-ci est « programmé » pour assurer la pérennité de la race et se déclenche donc quand sont réunies les conditions nécessaires à son succès : une poule élevée en semi-liberté ne se mettra à couver que quand une ponte régulière lui assurera la matière première nécessaire et que les conditions climatiques lui permettront de supporter la longue immobilité requise par la couvaison puis assureront la chaleur indispensable aux premières semaines des poussins. Ce sera donc plutôt en
mai-juin qu’en mars que se manifesteront les envies de couvaison.