Le label « nourri sans OGM » au Luxembourg Historique et expérience

Notre conférence internationale intitulée « OGM – pesticides : j’ai le droit de savoir et de choisir ! » s’est tenue à Tour & Taxis, à Bruxelles, le 26 janvier dernier. Son but était de rassembler des arguments en faveur d’un étiquetage des denrées alimentaires provenant d’animaux « nourris sans OGM » et de collecter les témoignages d’expériences de tels labels en Europe. Catherine Wattiez relate, ci-après, l’exposé de Maurice Losch, secrétaire de la Federatioun Liewesmëttel ouni Gentechnik (FLOG), c’est-à-dire la Fédération grand-ducale pour l’alimentation sans OGM ou issue d’animaux nourris sans OGM…

Le Luxembourg compte parmi les États membres de l’Union européenne qui s’engagent fortement pour une agriculture « sans OGM » et qui mettent en avant le principe de précaution pour protéger la santé des consommateurs, des animaux d’élevage et l’environnement contre les effets néfastes des OGM et des pesticides dont ils sont gorgés. Une très large majorité des consommateurs luxembourgeois s’oppose aux OGM tant dans les champs que dans les assiettes. Le Luxembourg a été un des premiers États membres de l’Union européenne à interdire la culture du maïs OGM MON-810, en 2009, et de la pomme de terre OGM Amflora, en 2010. Et l’actuel programme gouvernemental, de 2013, renforce encore la politique « sans OGM » du Grand-Duché de Luxembourg…