1. La pimprenelle (Sanguisorba minor)
Sur les talus ensoleillés
Les prés secs, les bords des chemins se parent souvent des touffes denses de la petite pimprenelle. Chacune de ses feuilles se compose de nombreuses folioles arrondies, dentées et d’un vert mat. Au cours de l’été apparaissent, sortant du centre de la touffe, des tiges grêles portant à leur sommet une boule de petites fleurs vertes et pourpres.
2. Le plantain (Plantago major)
Il aime qu’on le piétine…
Le plantain se plaît dans la terre tassée des chemins car il n’y trouve guère de concurrence. Ses larges feuilles plutôt coriaces forment une rosette caractéristique appliquée sur le sol et supportent sans trop souffrir que les pieds, les sabots ou les roues lui passent dessus.
3. Le sureau (Sambucus spp.)
Le sureau noir, ami de l’homme
Autour des habitations, mais parfois aussi dans les haies ou les décombres, pousse couramment un arbuste à l’écorce granuleuse et aux feuilles opposées, divisées en folioles dentées, qui dégagent lorsqu’on les froisse une odeur peu agréable. C’est le sureau noir (Sambucus nigra) qui – paradoxalement – se couvre au printemps d’une superbe floraison blanche pour donner, à la fin de l’été, une multitude de petits fruits noirs emplis de suc d’un pourpre violacé.
4. La tanaisie (Tanacetum vulgare)
Une bonne odeur au bord des chemins
On rencontre parfois dans les lieux incultes une plante aux larges feuilles joliment découpées, qui dégagent quand on les froisse une forte odeur aromatique et camphrée. Dès le début de l’été, elle lance à l’assaut du ciel ses hautes tiges qui se couronnent bientôt de petits boutons tous ronds, d’un jaune soutenu, eux aussi intensément odorants.