L’homme qui parlait aux arbres

À mesure que se dépeuplent nos villes et que s’étendent les lotissements en milieu rural, la notion même de « villageois » n’a cessé de se remodeler. Au fil des ans, la distinction entre natifs du pays et nouveaux venus finit par s’estomper, les uns comme les autres étant au même titre des habitants du lieu. Mais l’aplovou, comme on l’appelle dans mon Condroz d’adoption, « l’étranger arrivé avec la dernière pluie » apporte bien souvent un regard neuf sur le patrimoine local. Il lui arrive même de devenir le meilleur défenseur de ce qui semblait si humblement familier…