Quand j’étais jeune, il y avait un chanteur qui s’appelait Georges Brassens et qui, en grattant sa guitare, chantait fièrement : « Je suis de la mauvaise herbe, braves gens, braves gens, c’est pas moi qu’on rumine et c’est pas moi qu’on met en gerbe ». Même quand je suis devenu jardinier et que j’ai parfois pesté contre elles, j’en ai toujours gardé une certaine tendresse pour ces plantes que l’on qualifie de « mauvaises herbes », sans doute parce que, comme pour les artistes, on croit qu’elles ne servent à rien…
