Une belle nouvelle que ce printemps qui ressurgit !

La diététique ancestrale de Chine associe chaque saison à un organe correspondant, en l’occurrence pour le printemps, le foie et la vésicule biliaire. Pour nourrir ces deux organes, il nous faut chercher des aliments qui vont encourager leur bon fonctionnement.

La puissance des jeunes pousses de couleur verte, telles que ciboulette et l’estragon, va donc se retrouver dans notre assiette pour favoriser notre renaissance à la sortie de l’hiver et stimuler le courage d’entreprendre. On se nourrira donc d’aliments aigres et acides mais pas trop pour ne pas blesser le foie, ce qui aurait des répercussions sur nos muscles et nos tendons.

Privilégions les aliments verts et bleu vert, comme les feuilles, les lentilles vertes du Puy, les crustacés, les algues spirulines et, pour ceux qui aiment, la prune umeboshi qui est très acide, ainsi que le vinaigre, le sésame et le poireau, grand adjuvant du foie. Tous représentent la stimulation des énergies du corps vers l’expansion, l’activité, et contribuent à améliorer la fonction digestive.

N’oublions pas le blé qui une des premières céréales à apparaître et que nous consommons sous forme de pain, de pâtes boulgour et de semoule de blé dur dans le couscous. Le poulet, volaille dont la croissance est la plus rapide et qui traduit le mieux la poussée vitalisante de l’énergie du printemps, trouvera également une place de choix sur nos assiettes…