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Le constat sur les pesticides est alarmant

Les pesticides se sont infiltrés partout : dans l’eau de pluie qui arrose nos jardins, l’air que nous respirons, le nectar des fleurs que butinent les abeilles, les pommes et les cerises… et dans notre corps.
Chute libre des populations d’oiseaux, de papillons et de grenouilles, disparition d’abeilles et de pollinisateurs par milliards, raréfaction des fleurs sauvages… Voici ce que démontrent de nombreuses études sur les ravages des pesticides sur notre biodiversité. Et l’impact est également présent sur notre santé : cancer, maladie de Parkinson, troubles psychomoteurs chez les enfants… autant de pathologies en hausse !

En plus d’avoir généré toutes ces dégradations, l’utilisation des pesticides chimiques de synthèse n’a permis ni d’éradiquer la faim dans le monde, ni d’améliorer la qualité de ce que nous mangeons. Devenus fournisseurs d’ingrédients pour l’industrie alimentaire, si les agriculteurs survivent encore aujourd’hui, c’est grâce aux subventions publiques. La rentabilité des fermes est en berne.

Il existe des réglementations visant à réduire l’utilisation des pesticides chimiques de synthèse. Mais celles-ci sont insuffisantes et inefficaces, voire contre-productives. Et, pour cause, elles ne touchent pas aux pratiques agricoles !

Le projet « Wallonie sans pesticides »

Le projet vise à développer les alternatives qui permettront, à terme, d’éliminer l’utilisation de tous les produits pesticides chimiques de synthèse en Wallonie.

L’agriculture biologique ne se limite pas à interdire le recours aux pesticides chimiques de synthèse. Elle est codifiée dans un cahier des charges technique avec des méthodes de production définies. Et surtout, elle repose sur une vision globale et sur des valeurs. En Wallonie, l’agriculture biologique concerne déjà 12 % (chiffres du bio) de la surface agricole utile : nous pouvons en être fiers. Mais pour protéger notre santé et notre environnement, il est impératif de s’intéresser aux 88 % présents dans l’agriculture conventionnelle. Il faut faire évoluer cette dernière vers le « zéro pesticide » grâce à une collaboration entre agriculteurs et riverains.

Nature & Progrès souhaite rassembler tous ceux qui sont conscients que le seul avenir de notre région, c’est le zéro chimique. C’est ambitieux, mais c’est possible si nous travaillons par étapes en gardant le cap sur l’objectif final : bannir totalement ces poisons de notre environnement via les alternatives. Ce projet nécessite une mobilisation de grande ampleur regroupant différents acteurs. Ensemble, osons devenir des acteurs du changement positif !