De plus en plus nombreuses en Wallonie, des fermes familiales, en marge de leurs activités traditionnelles, contribuent à faire (re)germer des existences brisées ou chaotiques. Ce « green care » n’est pas toujours aisé à mettre en œuvre. Il bouscule clivages et habitudes de deux secteurs – agriculture et social – peu habitués à se parler. Mais ceux qui s’y lancent en retirent des expériences humaines passionnantes…
Et si la ferme n’était pas qu’un lieu de production alimentaire ? Et si elle pouvait contribuer, à sa manière, au maintien ou à la reconstruction du tissu social malmené par la mécanisation et l’urbanisation à outrance? Dans le milieu du bio historique, notamment, cette hypothèse a de quoi faire sourire : il y a belle lurette que la respect de la vie du sol et le respect de l’humain y sont considérés comme allant intimement de pair, liés comme le pouce et l’index. Chez Nature & Progrès, particulièrement, les valeurs de rencontre et de partage d’expériences sont inscrites dans l’ADN du mouvement depuis ses origines.