Pour montrer qu’il est possible de produire un sucre plus respectueux de l’environnement, moins énergivore et augmentant la biodiversité de la faune et de la flore -, le Plan Bee va étudier la faisabilité agronomique, apicole et économique de semis de fleurs mellifères sur de grandes surfaces – dix à quinze hectares – dans le but de produire du miel permettant de diversifier la production de sucres en Wallonie.
Nos « petites abeilles » ont vendu plus de mille sachets de semences de fleurs mellifères lors du salon Valériane : un hectare de fleurs sera donc semé, ce printemps, dans vos jardins grâce à elles ! Ainsi aidez-vous également Nature & Progrès dans la réalisation du Plan Bee. Merci pour votre soutien !
Informations à Valériane…
Lors de sa conférence, Martin Dermine, du Pesticide Action Network, nous a rappelé les besoins d’une colonie d’abeilles mellifères : sucres (=nectar) et protéines, lipides, minéraux, oligoéléments, vitamines (=pollen). Les sources de nectar et de pollen doivent être diversifiées et l’approvisionnement continu, de février à novembre. Etant donné la perte de biodiversité dans nos campagnes et le modèle agricole qui rend l’environnement de plus en plus toxique, les besoins des abeilles sont souvent plus élevés que ce que la nature offre actuellement dans nos campagnes.
De plus, Pascal Colomb, d’Ecosem, nous a avertis qu’avec l’intensification de l’agriculture, l’urbanisation, les zones d’activité économique et le besoin d’avoir des sites « propres », beaucoup de fleurs sauvages sont en péril. Pour en remettre dans nos campagnes, il est nécessaire de semer des mélanges de fleurs annuelles, des mélanges de fleurs pures – annuelles, bisannuelles et vivaces – ou des mélanges de prairies fleuries.