Enercoop : réconcilier le Belge avec son avenir énergétique

Certes, cette coopérative porte le même nom que son homologue français sans pourtant faire vraiment le même métier. Si Enercoop-France est bien fournisseur d’énergie, la scrl Enercoop-Belgique préfère se cantonner dans un rôle, plus original, de courtier en énergie. Mais pour quoi faire exactement ? Rencontre avec Jean-François Mitsch, porte-parole de la coopérative.
« Bien sûr, le modèle économique d’Enercoop en Belgique est très différent de celui d’Enercoop en France, admet d’emblée Jean-François Mitsch, il n’y a même aucun lien juridique ou financier entre nous. Nous sommes juste un membre du réseau Enercoop-France, sans être liés aux réglementations et aux contraintes hexagonales. Nous avons également toute autonomie sur notre propre modèle économique. Nous avons décidé, en Belgique, de ne pas développer de licence de fournisseur d’électricité, même si nous sommes producteurs, car nous ne voulions pas mettre une marque supplémentaire sur le marché. Nous avons, par contre, préféré nous profiler comme une espèce de courtier en énergie. Nous conseillons donc nos membres en fonction des besoins qu’ils nous exposent, nous proposons des achats groupés – gaz, électricité, bois, mazout, pellets et même vélos électriques… -, nous faisons de la comparaison de prix… Nous sommes donc comme le courtier en assurances qui n’est lié à aucune grosse firme mais est en mesure de proposer la meilleure offre en fonction d’une demande ou d’un besoin précis. »