La mauvaise gestion des sols et l’imperméabilisation des terres due à la disparition des vers de terre – dont l’humus est la base alimentaire – est un des grands problèmes humains que nous allons devoir affronter. Les problèmes de manque d’humus en agriculture paraissent bien éloignés de la plupart des citoyens que nous sommes, devenus à plus de 50% des citadins. Et pourtant nous pouvons agir. En repensant, par exemple, notre manière de concevoir nos pelouses, – ainsi que nous vous y invitions déjà dans les trois précédents numéros de Valériane – ou la gestion des branchages, tailles de haies, tiges sèches et autres petits déchets d’entretien du jardin…
La gestion des branchages, tailles de haies, tiges sèches et autres petits déchets d’entretien du jardin (2)
Le compostage des branchages et tailles de haies
Nous avons vu précédemment, dans la première partie de ce chapitre, qu’on pouvait pailler avec le broyat de branches, mais on peut aussi le composter, seul ou en mélange avec d’autres matières. Composter le broyat de branches en mélange avec des matières azotées, telles la tonte de pelouse ou les déchets de cuisine, relève du compostage traditionnel. Je ne m’étendrai donc pas sur le sujet pour l’instant. Par contre, composter le broyat de branches, que ce soient les branches en feuilles – taille d’été – ou sans feuille – taille d’hiver -, nécessite quelques trucs pour bien le réussir.
Pour bien comprendre le mécanisme, je prendrai l’exemple du compostage de branches de pommiers après la taille d’hiver. On peut utiliser le même principe avec les tailles de haies qui peuvent se composter seules selon cette méthode…