S’il est un fruit de grande consommation dont la production n’est plus acceptable au regard du développement durable, c’est bien la banane dessert Cavendish, la plus connue des variétés aboutissant dans nos assiettes européennes. C’est bien la raison pour laquelle tant de labels, plus ou moins verts et équitables, se sont développés ces trente dernières années en faveur d’une banane plus « propre ». Aujourd’hui, face à la progression de certaines maladies et à la résistance croissante des parasites aux pesticides utilisés dans les monocultures, c’est tout le système bananier qui risque de s’écrouler. Et si, en tant que consommateurs, nous pouvions y changer quelque chose ?