La gestion de l’eau dans la serre

L’eau est indispensable à la vie et à la croissance de la plante. En culture extérieure, en pleine terre, l’apport d’eau est parfois nécessaire pendant les périodes de sécheresse. À l’intérieur de la serre, si on ne fait rien, c’est la sécheresse permanente ! L’arrosage est donc un élément essentiel de la gestion de la serre. Comment et quand le pratiquer ? Quelle eau utiliser ? Voici des conseils issus du livre La serre en bio, qui vient d’être réédité aux éditions Nature & Progrès.

Avant de penser à l’arrosage proprement dit, il faut penser à garder une terre vivante, qui ait un taux d’humidité suffisant et, pour cela, il faut penser à amender, à « orienter », à choisir les cultures, à les protéger en cas de fortes chaleurs…
L’équilibre des plantes dépend d’une certaine quantité d’humidité dans le substrat – la terre – et chaque plante a ses propres besoins. Cependant, il faudra quand même, à un moment donné, arroser les cultures qui s’y trouvent. Toutes les cultures ne nécessitent pas la même fréquence, ni la même quantité d’eau. Toute terre ne nécessite pas non plus la même quantité d’eau.

« Une terre argileuse retenant bien l’eau ne nécessitera, par exemple, que trois arrosages importants sur la saison. A contrario, une terre meuble, ne retenant pas l’eau, nécessitera des arrosages plus fréquents. Pour éviter l’évaporation trop rapide de l’eau, il est nécessaire d’arroser en surface sur le mulch. » (Philippe Delwiche)

En jardinage biologique, il est de bon usage de tirer parti de ressources naturelles disponibles dans le respect de celles-ci, des autres et dans le respect de l’environnement. L’eau, source de toute vie, en est un exemple éloquent. Le jardinier responsable aura grand soin d’utiliser l’eau à bon escient, évitant tout gaspillage quelle que soit sa provenance : distribution, puits, pluie… Quelle eau utiliser, en quelle quantité, à quel moment et comment limiter les arrosages, sont autant de questions que se pose le jardinier.