Cette pratique originale – déjà présentée par Vincent Gobbe dans le n°52 de Valériane (mars – avril 2005) et par Jacques Dupret dans le n°71 (mai – juin 2008) – s’avérera vite indispensable si vous n’avez pas de jardin et souhaitez néanmoins cultiver quelques légumes sur votre balcon. Elle sera très utile également si vous désirez, en plus de celui que vous utilisez habituellement, obtenir un compost de toute première qualité, très riche en éléments nutritifs et d’une granulométrie d’une finesse extraordinaire.
L’usage que vous pourrez en faire est multiple :
– en ville, les plantes cultivées « hors sol » ont besoin d’un substrat très riche ; l’apport régulier de ce vermicompost leur sera donc d’un grand secours ;
– au jardin, il vous servira de complément pour tous les légumes exigeants – tomates, potirons, etc. – ou comme amendement pour les parcelles plus pauvres, celles dont les éléments nutritifs doivent être partagés avec une haie par exemple ;
– à petites doses, il peut aussi intervenir dans la composition de votre substrat de semis.