Les plantes, source de vie : petite oseille, sisymbre, mélilot

Vingtième-et-deuxième livraison de cette rubrique qui souhaite mieux nous familiariser avec ces plantes sauvages que notre ami François Couplan connaît à la perfection ! Pourquoi ne pas apprendre, en effet, à mieux connaître et à mieux apprécier celles que nous nommons encore trop souvent « mauvaises herbes » ?

1. La petite oseille (Rumex acetosella)
Une autre oseille

La petite oseille n’est pas qu’une simple version miniature de l’oseille des prés (Rumex acetosa) : c’est une espèce à part entière qui se distingue facilement par la curieuse forme de ses feuilles, munies à la base de deux oreillettes divergentes. Elle affectionne particulièrement les terrains acides, pauvres en nutriments.

2. Le sisymbre (Sisymbrium officinale)
Une Crucifère à petites fleurs

Le sisymbre est un cousin de la moutarde, du navet et du chou dans la grande famille des Crucifères. Cela se voit en observant attentivement ses fleurs jaunes à quatre pétales en croix, mais elles sont bien petites… Elles donnent des fruits caractéristiques, des « siliques » minces et allongées, collées contre les tiges. L’aspect général du sisymbre est remarquable, avec ses rameaux rigides écartés à 90° de la tige principale.

3. Le mélilot (Melilotus officinalis)
Une luzerne qui n’en est pas une…

Avec sa tige dressée et ses feuilles à trois folioles, le mélilot ressemble à s’y méprendre à la luzerne. Mais à l’inverse de cette dernière, la marge des folioles y est dentée, ce qui suffit généralement à établir la différence. Sinon, il faut le laisser fleurir : le mélilot porte des fleurs en grappes allongées, jaunes chez le mélilot officinal, blanches chez le mélilot blanc, tandis qu’elles sont bleues et groupées en tête ronde chez la luzerne.