Dans l’imaginaire occidental – et japonais -, relayé par les célèbres mangas, les ninjas sont des super-héros masqués, doués de pouvoir quasi-magiques. Passés maîtres de l’utilisation d’armes de jet terrifiantes et capables de pénétrer dans les demeures les mieux gardées sans se faire repérer, ils ont fait rêver quelques générations d’enfants et d’adultes épris d’aventures. Eh bien, ils existent vraiment ! Et j’ai rencontré le dernier ninja : la surprise était au rendez-vous.
Fin 2014, je reçois un e-mail d’un jeune ethnologue français en résidence au Japon, Guillaume Lemagnen, qui me propose de me parler du ninjutsu, l’art que pratiquent depuis plusieurs siècles les ninjas au Japon. Je ne suis pas sûr de trop bien voir l’intérêt que représentent pour moi les techniques de ces gens bizarres dont je n’ai entendu parler qu’en référence à des bandes dessinées que je n’ai même pas lues : les histoires pseudo-héroïques de cape et d’épée ne m’ont jamais passionné…