C’est grâce à Amédée-François Frézier, un officier de marine féru de botanique, que les fraisiers du Nouveau Monde ont accosté, il y a trois cents ans sur notre vieux continent. On peut se féliciter du plaisir qu’apporte aujourd’hui le petit fruit rouge sur nos tables gourmandes, même si l’importation de vivants, animaux ou végétaux, n’a pas toujours été une opération recommandable pour les équilibres naturels. Vivaces et rustiques, les variétés remontantes régaleront les gourmands de mai jusqu’aux gelées.