Assumer la qualité de la vie familiale fut longtemps le rôle dévolu à l’épouse. Rarement avec toute la reconnaissance méritée, il faut bien l’admettre. Nous avons ensuite entretenu l’illusion de pouvoir exporter, en-dehors du cercle familial, les facteurs de cette qualité, sous forme de services que chaque ménage pourrait acheter. On voit aujourd’hui que cela ne marche pas, qu’il est nécessaire de libérer à nouveau du temps, surtout pour les jeunes parents, surtout parce que l’éducation des enfants est une tâche bien trop risquée à déléguer… Car les couacs, en la matière, ont un coup social et humain insoutenable.