Certes, les beaux livres d’éco-bioconstruction nous font rêver, avant tout, aux côtés novateurs de beaux édifices publics, au confort douillet de jolies maisons uni-familiales, aux charmes indicibles de l’auto-construction…
Mais, plus prosaïquement sans doute, c’est très probablement dans le cadre d’un chantier de rénovation que vous aurez surtout le loisir d’exercer vos talents d’éco-constructeur ou d’accueillir chez vous des professionnels soucieux de s’inscrire dans ce type de démarche.
De nos jours, u
ne saine gestion de l’énergie oblige, qui dit rénover dit avant tout isoler. Isoler une maison existante, c’est donc une très bonne idée car la diminution de notre facture énergétique nous permettra également de diffuser moins de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ! Et il est clair aujourd’hui que c’est d’abord au niveau de nos habitations que nous trouverons – à un niveau de confort égal – le moyen de remplir nos engagements souscrits dans le cadre du Protocole de Kyoto.
Mais comment procéder ? Avant de vous dire comment enduire les parois de votre habitation, nous avons donc consacré une première partie de ce dossier à la description des interventions bio-écologique qui permettent d’optimiser l’isolation d’un mur existant et d’une toiture inclinée existante.
L’isolation est aujourd’hui fortement encouragée. Des primes sont d’ailleurs proposées pour motiver les propriétaires dans cette direction. Des primes à la réhabilitation, mais aussi depuis le début de cette année une réduction fiscale, peuvent être obtenues pour certaines interventions comme la pose d’un double vitrage ou l’isolation de la toiture…
Nous clôturerons le dossier par une expérience concrète qui démontre que rien n’est a priori impossible, même dans le cadre d’une rénovation. L’inspiration et le talent d’un bon architecte peuvent souvent faire des merveilles…
Toute information concernant les primes à la réhabilitation peut être obtenue au 0800 11 901 (téléphone vert), sur le site Internet de la Région Wallonne (http://energie.wallonie.be) ou en consultant les « guichets de l’énergie ».