1. Le sapin (Abies alba) et l’épicéa (Picea abies)
Une confusion fréquente
Il est habituel de confondre ces deux grands Conifères, pourtant bien différents. Le sapin est moins fréquent que l’épicéa et pousse en mélange avec d’autres arbres, souvent avec le hêtre. L’épicéa, qui à l’état naturel pousse plus haut en montagne, est cultivé un peu partout sous forme de forêts sombres où il règne de façon exclusive.
2. Le serpolet (Thymus serpyllum)
Un cousin du thym cultivé
Dans les talus secs, sur les rochers ou au bord des chemins rampe, le serpolet au feuillage odorant. Ses petites feuilles arrondies forment des touffes le long des grêles rameaux ligneux, que couronnent de jolis bouquets de fleurs roses. Le serpolet est un proche parent du thym, sous-arbrisseau méditerranéen dont le feuillage gris dégage un arôme voluptueux.
3. Le tussilage (Tussilago farfara)
« Le fils avant le père »
À peine la neige a-t-elle fondu que pointent les jolies fleurs jaune d’or du tussilage, portée chacune par un pédoncule écailleux de couleur rougeâtre. Ce n’est que plus tard, une fois qu’elles ont fané, qu’apparaissent les larges feuilles, bordées de quelques dents espacées. Leur face supérieure est verte, lisse et caoutchouteuse, tandis que l’inférieure est couverte d’un duvet cotonneux blanchâtre. La floraison précoce du tussilage l’avait fait nommer par les anciens botanistes « filius ante patrem ». Il affectionne les bords des chemins et les talus argileux.
4. La primevère (Primula spp.)
Un joli trio
En fait, il n’y a pas une, mais des primevères. Dans les prés et les lisières, fleurissent dès le premier printemps – ce que signifie prima vera en Italien – les élégantes fleurs jaunes de la primevère officinale (Primula officinalis) et de la primevère élevée (Primula elatior), qui forment un bouquet au sommet d’une longue hampe florale. Celles de la primevère vulgaire (Primula vulgaris) semblent sortir directement du centre de la rosette de feuilles gaufrées caractéristiques de ces espèces.