1001 façons de nous impliquer pour un habitat éco et bio !

Forum des bâtisseurs
Le samedi 30 mai aura lieu la troisième édition du Forum des Bâtisseurs. C’est l’occasion de battre le rappel et d’ouvrir nos yeux largement sur toutes les questions liées à l’habitat dans l’esprit qui anime Nature & Progrès : écologique, biologique et solidaire. Vivre dans des maisons saines, les rénover sans gaspiller ni budgets ni ressources, se construire en construisant ensemble, voilà bien des sujets qui resteront toujours d’actualité ! Relevons le défi : soucions-nous de nos habitations autant que de nos potagers, car les uns ne vont pas sans les autres…
En habitat comme en jardinage, viser l’autonomie, mais ensemble !
Osons la comparaison : le potager d’un côté, la maison de l’autre. Mettons-nous autant de scrupules à bannir les produits en –cide à l’intérieur qu’à l’extérieur ? N’achetons-nous pas plus volontiers nos meubles que nos graines dans le Brico du coin ? Ne sommes-nous pas plus vite tentés de faire « au moins cher » pour remplacer nos châssis intérieurs que pour construire ceux des couches de nos précieux semis ? Si c’était le cas, il ne serait pas étonnant que notre maison soit jalouse du temps que nous consacrons à notre jardin… Pourtant, à y regarder de plus près, les similitudes sont nombreuses. Paille pour protéger ou isoler, terre pour semer ou enduire, chaux pour badigeonner ou amender : voici des matériaux que nous aimons de part et d’autre. Faire par soi-même pour gagner en autonomie : n’est-ce pas autant valable pour le plafonnage, les peintures ou l’isolation d’un toit que pour les carottes, les topinambours et la choucroute ? Autoproduction, autoconstruction : nous y sommes, voici la clé de voûte des propositions que Nature & Progrès adresse à tout un chacun. Potager collectif, chantier participatif, groupe d’achats communs… le parallélisme est évident, ce que Nature & Progrès propose comme chemin vers une société plus saine et plus juste pourrait se résumer en un slogan : l’autonomie, mais ensemble.
Bien sûr, vous direz que les budgets sont sans commune mesure. Quelques sachets de graines et une bonne grelinette, ce n’est rien comparé aux (dizaines de) milliers d’euros nécessaires à rénover une maison. A fortiori, quand ces travaux sont possibles, l’économie réalisée et l’autonomie retrouvée n’en sont que plus grandes, mais ne nions pas cette différence d’échelle de grandeur. Pour autant, remarquons encore ceci : qu’il s’agisse d’alimentation bio ou d’écoconstruction, le soupçon « bobo » fait les choux gras de la presse ou de l’opinion – cf. votre Valériane précédent, Les chantiers participatifs ne sont pas un truc de bobos. Dans les deux cas, enfin, ce que nous voulons défendre envers et contre tout, c’est au contraire l’accessibilité de ces démarches pour peu qu’on décide de mettre un peu la main à la pâte, en s’entraidant. L’autonomie, mais ensemble.