Agribio : wallon, du grain à la tartine

Trois en un ! Trois bio-portraits, cette fois, et pour le prix d’un seul. Pourquoi cela ? Tout simplement parce que la confection de la simple tranche de pain biologique dont nous nous délectons matin, midi et soir nécessite un savoir-faire multiple et sophistiqué dont la complexité a parfois tendance à nous échapper un peu…
Que la fabrication d’un pain ait un caractère intégralement local devient, à notre époque, une chose beaucoup trop rare. Et si la filière Agribio entend nous rendre un pain wallon, il ne faut voir là aucun parti pris cocardier, mais considérer plutôt qu’en terme de développement local, il est infiniment plus intéressant de faire travailler nos fermiers et nos artisans que d’importer de Hongrie ou de Chine des quintaux de céréales anonymes et bon marché. Biologiques, mais à quoi bon ?
En matière de pain bio, nos compétences valent de l’or et nous résistons encore avec obstination à l’idiote uniformisation que prône l’agroalimentaire industriel. Mais pour combien de temps ?