La recherche du progrès par la systématisation, par la rationalisation nous a progressivement détachés de la Terre-Mère. Mais ce qui est flagrant en termes d’agriculture – nous ne savons plus ce qui compose notre assiette – l’est également pour d’autres jalons primordiaux de nos existences. Ainsi en va-t-il de la naissance où l’obsession du moindre risque et de la moindre souffrance génère une déshumanisation croissante. Sans nier ce que peut aujourd’hui apporter la médecine, la maison de naissance se pose en tissu vivant, très respectueux de la mère, du père, de l’enfant, mais aussi de la sage-femme et de l’ensemble des acteurs de ce moment sans pareil…