Le pain et sa valeur nutritive

La question du pain et des céréales est omniprésente dans les préoccupations d’une association telle que Nature & Progrès ; un seul regard sur le sommaire de ce numéro de Valériane peut suffire à nous en convaincre. Nous avons donc tenu à objectiver certaines informations concernant la manière dont le pain nous nourrit en faisant appel au regard « neutre » de la nutritionniste. Voici ses principaux conseils…

Au cours de notre histoire, après avoir longtemps été des nomades chasseurs-cueilleurs, nous nous sommes sédentarisés, c’était il y a environ dix mille ans, quand l’agriculture est née. Les céréales ont, dès lors, occupé une place importante tout au long du développement de notre civilisation occidentale. Les Grecs et les Romains en consommaient déjà quotidiennement sous différentes formes : amidonnier, engrain, orge, avoine, épeautre, millet.

Jadis, le pain constituait l’essentiel des repas. Dans les campagnes, chaque famille faisait son pain et comme souvent elle ne disposait pas d’un four elle le cuisait dans le four commun du village. C’était un moment de grande convivialité. Malheureusement, avec l’industrialisation, tout a changé ! La farine a été de plus en plus tamisée, les bras du boulanger ont été remplacés par le pétrin mécanique, le levain par la levure. Tout cela pour simplifier la fabrication du pain et gagner du temps et de l’énergie ! Résultat : du pain plus blanc et plus gonflé, pauvre en nutriments. Le propos de cet article est donc de transmettre l’urgence de retrouver du pain de qualité pour qu’il puisse être, à nouveau, au service de notre santé.