Les variétés anciennes d’arbres fruitiers, et en particulier de pommiers, ont bien failli disparaître, condamnées par la rentabilité et le modernisme. Grâce au travail obstiné d’associations d’amateurs, comme « Flore et Pomone » en Belgique et les « Croqueurs de pomme » dans l’Est de la France, ou « Fruits oubliés » dans les Cévennes, et aussi d’un certain nombre de scientifiques, elles ont retrouvé une place dans notre patrimoine, et sont aujourd’hui l’objet d’un intérêt croissant. Sans vouloir les parer à tout prix de toutes les qualités « que n’ont pas les insipides variétés modernes … », il faut reconnaître qu’elles représentent un trésor inestimable, que nous ont légué au fil des siècles des générations de paysans et de pépiniéristes.