Les plantes, source de vie : Picridie, Pin pignon, Liondent, Ronce bleu

Eh oui ! Quarantième livraison, comme le temps passe, de cette rubrique par laquelle François Couplan nous familiarise à ces plantes sauvages qu’il connaît à la perfection ! Apprenons à mieux connaître celles que nous nommons encore trop souvent « mauvaises herbes »…

Picridie
(Reichardia picroides)
La meilleure des salades ?
Plusieurs plantes peuvent concourir pour le titre de la « reine des salades sauvages ». Je pense par exemple à la tendre stellaire (Stellaria media), à la douce laitue vivace (Lactuca perennis) ou au croquant sédum (Sedum telephium). Mais la picridie arrive en tête dans mes suffrages, avec la texture charnue et la saveur légèrement aromatique de ses feuilles en touffes fournies.

Pin pignon
(Pinus pinea)
Le pin parasol
Sa cime aplatie lui a fait donner le surnom sous lequel on le connaît dans le Midi. Il faut dire qu’au pays du soleil, son ombre dense est la bienvenue. C’est un résineux de belle taille qui se rencontre, souvent en groupes, tout le long du littoral méditerranéen. Il est couramment planté comme arbre d’ornement jusque dans l’ouest de la France.

Liondent
(Scorzoneroides autumnalis)
Liondent et dent-de-lion
Il ne faut pas confondre : la dent-de-lion n’est autre que le pissenlit (Taraxacum officinale), plante bien connue de la famille des Astéracées que l’on rencontre communément en abondance dans les prés de toute l’Europe. Le liondent est un cousin, proche par son aspect et son habitat. Ses feuilles sont profondément dentées, plus petites que celles du pissenlit et ses tiges plus fines que celles de ce dernier.

Ronce bleue
(Rubus caesius)
Une cousine de la « mûre »
La « mûre » est communément le fruit de la ronce arbrisseau (Rubus fruticosus) qui forme d’impénétrables fourrés au bord des chemins. En fait, ce terme désigne à l’origine le fruit du mûrier (Morus alba ou M. nigra) né d’un arbre asiatique et de structure fort différente.