Le dossier de notre précédent numéro de Valériane vous a sans doute convaincus de l’impérieuse nécessité de sauvegarder le sol et la vie qu’il recèle… Mais comment décrire précisément, scientifiquement, cette « vie » du sol ? Notre savoir moderne, dans son indécrottable arrogance, est-il vraiment à même d’observer ce qui vit sous nos pieds ? N’avons-nous pas pris, en effet, la fâcheuse habitude de ne vouloir découvrir le vivant… qu’une fois que nous l’avons tué ?