L’hiver est à notre porte et l’enthousiasme estival pour le potager a fait place à un certain désintérêt… Mais la vie du sol continue et se doit d’être préservée pour nous garantir les récoltes futures. Tous donc à vos pelles et râteaux ; il y a encore du boulot !
La rhizosphère, cette couche supérieure du sol où se développent les racines des plantes, est particulièrement riche d’une faune très diversifiée. On y trouve nombre de lombrics, cloportes, collemboles, acariens, vers, limaces, œufs de différentes espèces, nids de bourdons, etc. Mais aussi une microfaune composée, entre autres, de nématodes et une microflore faite de bactéries et de nombreux champignons qui participent à l’assimilation des éléments nutritifs par les racines. Toute cette vie intense, parfaitement équilibrée, permet à nos légumes de se développer harmonieusement.
Le plus important est de ne jamais laisser la terre nue. La logique la plus élémentaire nous invite à suivre l’exemple de la nature originelle où l’on trouvera une épaisse couche de feuilles et de branches mortes, de déchets animaux, etc., le tout formant la couche d’humus protecteur. Le bon sens nous dicte donc d’imiter au mieux Dame Nature et de protéger notre sol par une bonne couche de matériaux biodégradables qui formeront, à terme, un humus riche et nourricier.