Les plantes, source de vie
Vingt-quatrième livraison de cette rubrique qui souhaite mieux nous familiariser avec ces plantes sauvages que notre ami François Couplan connaît à la perfection ! Pourquoi ne pas apprendre, en effet, à mieux connaître et à mieux apprécier celles que nous nommons encore trop souvent « mauvaises herbes » ?
La ficaire (Ranunculus ficaria) Une renoncule printanière
Ranunculus ficaria pour les uns, Ficaria ranunculoides pour les autres, notre plante est en tout cas très proche des renoncules, comme en témoignent ses jolies fleurs jaunes brillantes. Leur aspect luisant est dû à une couche de cellules riches en lipides situées sous l’épiderme des pétales, au nombre de huit et non de cinq comme chez ses proches cousines. Les feuilles arrondies de la ficaire sont assez épaisses, presque charnues et leur couleur d’un beau vert les rend appétissantes.
Le radis ravenelle (Raphanus raphanistrum) Un cousin du radis
Le radis ravenelle est un cousin sauvage du radis cultivé (Raphanus sativus) que l’on rencontre d’ailleurs assez fréquemment dans la nature, échappé des cultures où il est si populaire. Les deux espèces se rencontrent au bord des chemins, dans les friches et les terrains vagues. Elles se différencient facilement par leurs fleurs, jaunes chez la ravenelle, blanches ou roses chez le radis cultivé. Elles sont finement veinées de violet chez les deux espèces.
Le Douglas (Pseudotsuga menziesii) Un Américain de l’Ouest…
Le Douglas pousse à l’état naturel sur la côte du Pacifique, de la Californie à l’Alaska. C’est un grand conifère de belle venue qui, dans son habitat d’origine, peut atteindre, au bout de plusieurs siècles, une centaine de mètres de hauteur. Il est largement planté dans nos régions pour son bois apprécié en menuiserie et en charpente. Il préfère les terrains acides où on le cultive en grandes plantations fort tristes, car pratiquement rien ne pousse sous son épais ombrage.
La campanule raiponce (Campanula rapunculus) Une jolie fleur au bord des chemins…
La campanule raiponce est l’une de ces « clochettes » aux fleurs bleues que l’on rencontre fréquemment, l’été, au bord des chemins. Elle affectionne les lieux secs, surtout calcaires, et se rencontre couramment dans toutes nos régions. On la reconnaît à ses feuilles étroites et allongées – celles de la base sont plus larges – et à ses fleurs dressées, munies de sépales fins comme des aiguilles.