Nous devons nous réapproprier un savoir préventif dont l’animal semble se servir de manière instinctive ; ce savoir nous gardera en bonne santé aussi longtemps que nous ne nous éloignerons pas de la nature et de ses lois. Dans cet esprit, la nouvelle commission « prévention-santé » de Nature & Progrès explorera, dans les prochains numéros de Valériane, l’ensemble des « facteurs naturels de santé » que décrit le présent article.
Etre en bonne santé, cela signifie quoi ? Il nous faut tout d’abord définir la santé. « Etre en bonne santé » ne veut pas seulement dire « ne pas être malade ». La santé correspond, en réalité, à un état, une sensation de bien-être général, de plénitude, à un équilibre ou à une subtile harmonie entre nos différentes facettes : notre corps, notre esprit et nos émotions. Elle peut difficilement se décrire avec des « mots » mais des « maux » peuvent la perturber de différentes manières et à divers niveaux.
Face à la santé, nous ne sommes pas tous égaux. Chacun est, en effet, porteur d’un patrimoine génétique – l’hérédité – qui va influencer en grande partie notre capital vital – nos ressources immunitaires – et notre prédisposition à être en plus ou moins bonne santé. Si cette capacité innée à nous défendre nous est donnée au départ par notre immunité naturelle, notre mode de vie aura un rôle capital à jouer pour maintenir intact, autant que possible, ce pouvoir qui nous a été donné par nos parents de maintenir l’équilibre de notre organisme.