« Pour le bonheur, faire la chair rose », osait le publiciste. Une couleur dont les pouvoirs lénifiants paraissent à ce point puissants qu’ils vous feraient avaler tout un saumon avec ses arêtes, à condition qu’il lui en reste ! Car enfin, comment expliquer que le consommateur, miraculé de la vache folle et rescapé de la dioxine, champion aguerri de la sécurité alimentaire, oublie tous ses principes de précaution au moment de mordre à l’hameçon d’un poisson qui a beaucoup, mais alors beaucoup changé…