1. La stellaire (Stellaria media)
Le mouron des oiseaux
Cette plante aux noms multiples couvre le sol des endroits frais d’un épais tapis vert. Elle affectionne les lisières des bois, le couvert des épicéas isolés, le pied des murs, et les jardins. C’est en effet une « mauvaise herbe » des plus communes. Son nom populaire, qui vient de ce que les oiseaux aiment ses innombrables graines, risque toutefois de la faire confondre avec le mouron rouge (Anagallis arvensis), faiblement toxique.
2. Le tamier (Tamus communis)
Une liane tropicale dans nos bois
Une curieuse plante retient parfois l’attention des promeneurs qui parcourent les bois frais. Il s’agit d’une plante grimpante aux larges feuilles luisantes en forme de cœur qui, plus tard, se flétrira sur son support, se parant alors de grosses billes d’un rouge vif. C’est le tamier, une relique de la flore particulière qui couvrait nos régions à l’ère tertiaire, avant que les glaciations ne l’éliminent presque entièrement. Le tamier appartient à la même famille que les ignames tropicales, les Dioscoréacées.
3. Le tilleul (Tilia cordata)
Dans les bois et les parcs
Le tilleul est un arbre fréquent, tant à l’état sauvage dans nos rares forêts naturelles que planté pour ombrager les parcs et les allées. Il se reconnait aisément à ses feuilles en forme de cœur et à sa floraison parfumée qui attire les abeilles au début de l’été. Deux espèces sont natives dans nos régions, le tilleul à petites feuilles et le tilleul à larges feuilles. C’est l’hybride obtenu par croisement des deux espèces que l’on cultive le plus fréquemment.
4. La véronique (Veronica beccabunga)
Une plante aquatique
La véronique beccabunga – de l’Allemand Bachbunge – aime pousser les pieds dans l’eau des ruisseaux aux eaux claires ou dans les lieux constamment humides. Elle se reconnaît facilement à ses tiges cylindriques, dressées, rougeâtres, qui portent des feuilles opposées, charnues, légèrement dentées, et de jolies petites fleurs bleu tendre à quatre pétales.