Cette analyse est parue dans la revue Valériane n°177

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Par Frédéric Decrolier,

membre de Nature & Progrès

Le Bovaer® fait partie de ces nouveaux additifs destinés à diminuer les émissions de méthane des vaches. En 2025, le Danemark l’a rendu obligatoire pour les élevages laitiers de plus de 50 têtes. Peu après, sont apparus des problèmes sanitaires sur les vaches. Comment le Bovaer® fonctionne-t-il ? Quels sont les risques associés à cet additif ? Comment se positionner face à ces innovations technologiques ?

 

La digestion des ruminants émet 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) en équivalent CO2, sous forme de méthane[1]. C’est pour réduire ces émissions qu’a été développé un additif alimentaire pour bovins. Le Bovaer®, distribué quotidiennement aux vaches, réduirait ces émissions de 30 % pour les laitières et jusque 45 % pour les races destinées à la production de viande[2]. Cette nouvelle technologie a rapidement été poussée par les coopératives laitières et par certaines autorités publiques. À ce jour, plus de 500.000 vaches dans le monde sont traitées avec ce produit. Avec une adoption mondiale à 100 %, hypothèse très optimiste, le gain climatique global serait inférieur à 1,6 % des émissions anthropiques totales. Cette innovation est-elle une solution miracle pour préserver l’habitabilité de notre planète ?

 

Comment les vaches fabriquent du méthane

La vache est une usine de fermentation ambulante. Son estomac se compose de quatre compartiments, dont le plus important est le rumen : un réservoir de 150 à 200 litres chez une vache laitière adulte, maintenu à 39°C et rempli de 100 milliards de micro-organismes par millilitre. C’est une cuve anaérobie géante où les bactéries, protozoaires et champignons dégradent la cellulose que nous, humains, ne pouvons pas digérer. C’est dans ce rumen que le méthane est généré.

La vache avale l’herbe presque sans la mâcher. Elle la stocke dans le rumen, puis régurgite des bouchées pour les remastiquer longuement. Cette rumination, qui l’occupe jusque huit heures par jour, produit énormément d’hydrogène. Ce dernier est capté par des micro-organismes et combiné avec du CO2 pour former du méthane et de l’eau. 95 % du méthane sort par les éructations, seulement 5 % par les flatulences. Le cliché du « pet de vache » est donc scientifiquement erroné.

 

Du Bovaer®, moins de méthane

Le 3-nitrooxypropanol (3-NOP), principe actif du Bovaer®, n’existe pas dans la nature. Il est fabriqué en laboratoire : du pur produit high-tech, totalement étranger dans l’écosystème ruminal. Presque totalement métabolisé dans le rumen en quelques heures, il inactive de manière irréversible l’enzyme qui permet aux micro-organismes de produire le méthane. Les fragments restants du 3-NOP sont rapidement dégradés en sous-produits qui sont soit utilisés par d’autres microbes, soit excrétés normalement par la vache. D’après les études, il n’y a aucun résidu détectable dans le lait ou dans la viande. L’hydrogène est redirigé vers la production de propionate, un acide gras à chaîne courte. C’est l’un des trois principaux produits finaux de la fermentation ruminale. Etant donné que les micro-organismes méthanogènes refabriquent des enzymes, il faut distribuer du Bovaer® tous les jours. L’effet s’estompe, sinon, en 24 à 48 heures. Les études longues (200 à 300 jours) montrent que le reste du microbiote ruminal (bactéries, protozoaires, champignons) reste stable ou est même légèrement amélioré[3].

 

Panique au Danemark

Ayant passé les étapes d’autorisation nécessaires pour une mise sur le marché, le Bovaer® est utilisé en Europe depuis 2022. Au Danemark, un ambitieux plan climatique agricole adopté en 2024 et soutenu par des finances publiques oblige tous les éleveurs de plus de 50 vaches laitières à utiliser un additif réduisant les émissions de méthane. Bovaer® est le plus utilisé ; il doit être distribué pendant au moins 80 jours par an. Etant donné que les fermes biologiques ne peuvent utiliser cet additif, une alternative actuellement autorisée – mais plus coûteuse – est l’ajout de graisses végétales dans la ration, 365 jours par an (lin, colza, soja).

Au Danemark, l’utilisation massive de Bovaer® a démarré début octobre 2025, lors du passage à la ration hivernale. Six semaines plus tard, on dénombrait plus d’une centaine d’éleveurs se plaignant d’une dégradation brutale et inhabituelle de la santé de leurs troupeaux : mortalités, diarrhées, fièvre, avortements, baisse de production laitière et des veaux gravement malades[4]. Dans la quasi-totalité des cas documentés, les symptômes ont disparu ou fortement régressé en deux à dix jours après l’arrêt du Bovaer®, ce qui encourage les éleveurs à soupçonner une toxicité de l’additif. Les réseaux sociaux ont permis aux agriculteurs d’échanger entre eux et de se rendre compte qu’ils n’étaient pas les seuls concernés. Une diffusion virale de l’information a-t-elle exagéré le phénomène ? Un vent de panique a poussé plusieurs centaines de fermes à cesser d’utiliser le produit malgré l’obligation légale. Par précaution, la coopérative norvégienne Tine a suspendu l’utilisation de Bovaer® chez tous ses adhérents.

 

L’additif sur la sellette

Le Bovaer® a été autorisé grâce à un avis favorable de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur la base d’un dossier essentiellement composé d’études financées par le producteur de l’additif, la multinationale DSM-Firmenich[5]. Les autorités britanniques (FSA) et américaines (FDA) ont validé ce même dossier, en intégrant ou en exigeant des études locales supplémentaires[6].

Tous les régulateurs reconnaissent explicitement l’absence d’études couvrant plusieurs lactations consécutives, multigénérationnelles ou sur la descendance, sur de grandes populations (effectifs de moins de 500 vaches testées) et de longue durée en conditions réelles d’élevage. Ils estiment toutefois que ces données ne sont pas nécessaires, au vu de la large marge de sécurité observée dans les études soumises et du classement de Bovaer® en « additif zootechnique ». Pour cette catégorie, les exigences sont en effet minimales : une à deux études de tolérance sur l’espèce cible, une à deux études d’efficacité/sécurité (souvent combinées), une étude de résidus/métabolisme et une toxicologie classique sur animaux de laboratoire. Un médicament vétérinaire aurait exigé des milliers d’animaux, des études multigénérationnelles et un suivi de plusieurs années.

Ces exigences réglementaires minimales contrastent toutefois avec les recommandations les plus récentes de la communauté scientifique internationale. Dans un article de référence publié en 2025 par un panel d’experts[7], il est explicitement recommandé, pour valider l’efficacité et la sécurité des additifs anti-méthanogènes : des durées couvrant au moins un cycle de lactation complet (idéalement plusieurs) ; des tests sur différentes compositions de rations, y compris les rations hautement concentrées représentatives des systèmes intensifs ; et une évaluation systématique des effets sur la digestibilité, la santé animale, la reproduction, la qualité des produits et la persistance de l’effet après arrêt de l’additif. Les auteurs concluent que « les allégations de réduction du méthane entérique ne devraient être faites qu’après confirmation dans des études conçues selon ces lignes directrices ».

 

Les fermes, cobayes de l’industrie ?

Le déploiement du Bovaer® dans les fermes depuis 2022 constitue, en réalité, la première expérience à grande échelle, sur plusieurs années et en conditions réelles et contrastées, y compris celles liées à un élevage intensif. Un article publié par The Bull Line[8], une communauté en ligne dédiée aux éleveurs laitiers, analyse : « Votre exploitation, avec sa combinaison unique de génétique, de fourrages, de pratiques de gestion et de conditions environnementales, n’est pas un laboratoire de recherche. L’interaction de ces variables crée une complexité que les essais contrôlés ne peuvent tout simplement pas reproduire intégralement. » L’auteur dénonce les lacunes dans le processus d’évaluation des additifs, qui compromettent le travail des éleveurs, notamment les efforts qu’ils entreprennent pour construire la génétique de leur troupeau.

Malgré tous ces soupçons, à ce jour (novembre 2025), aucune preuve causale formelle n’a été établie par les autorités sanitaires entre l’utilisation de Bovaer® et les symptômes observés chez les vaches. DSM-Firmenich, Arla et l’Aarhus University maintiennent qu’il n’existe pas de lien scientifiquement prouvé et que d’autres facteurs (conditions climatiques humides exceptionnelles, rations, stress…) pourraient être en cause. L’additif étant utilisé depuis 2022 sans que des problèmes aient été signalés, le doute plane sur sa nocivité. Cependant, la concomitance temporelle, la régression rapide des symptômes à l’arrêt du produit et l’absence d’explication alternative convaincante pour une dégradation aussi synchronisée sur des centaines de troupeaux constituent un signal épidémiologique fort. L’Aarhus University a entamé en urgence une enquête épidémiologique sur plusieurs centaines de fermes. Les premiers résultats officiels sont attendus pour janvier ou février 2026.

Une question de modèle ?

L’élevage laitier au Danemark est un des plus intensifs d’Europe : grands troupeaux (270 vaches en moyenne – contre 70 en Wallonie) et une productivité laitière record pour l’Europe (9.500 litres par vache – contre 7.500 en Wallonie). La majorité des animaux sont hors-sol, nourris dans des étables avec une part non négligeable de denrées importées (soja, céréales, etc.). Le mode d’élevage hyperproductif et la génétique poussée auraient-ils contribué à rendre ces vaches plus sensibles aux effets du Bovaer® ?

Plutôt que de distribuer des additifs chimiques à des élevages intensifs « pour le climat », ne vaudrait-il pas mieux adapter le cheptel bovin pour qu’il corresponde mieux aux capacités offertes par les pâturages, en favorisant l’autonomie fourragère et la préservation de la biodiversité (lire notre article page 32) ? Il a été démontré qu’une alimentation à base d’herbages multi-espèces riches en tanins condensés – une flore typique de prairie naturelle à haute diversité biologique – réduit les émissions de méthane.

 

Quid de l’utilisation en Belgique ?

En Belgique, l’utilisation de Bovaer® reste limitée et volontaire, sans obligation nationale comme au Danemark. Elle est encouragée via des partenariats comme avec Danone (essais débutés en 2018, et utilisation depuis 2022 pour Actimel « carbon neutral »). En Flandre, des incitants financiers ont été mis en place dans le cadre de l’éco-régime du GLB (Gemeenschappelijk Landbouwbeleid) pour encourager les additifs réducteurs de méthane. Ils s’élèvent à 0,18 euros par animal et par jour pour les bovins laitiers ou viande (minimum dix animaux par ferme) pour une distribution pendant au moins 80 jours, à conditions qu’un calcul de ration soit réalisé par un conseiller agréé et que l’éleveur dispose des factures d’achat et d’un journal de bord. L’adoption est faible malgré l’augmentation de l’aide en 2024. En Wallonie, il n’y a pas d’incitation équivalente ; l’adoption reste anecdotique.

 

Trois éléments interpellants

Plusieurs éléments nous interpellent dans l’affaire Bovaer®. Premièrement, la rapidité avec laquelle cet additif a été adopté, jusqu’à être imposé à l’échelle d’un pays dans le cas du Danemark. L’éleveur ne devrait-il pas rester libre dans le choix des aliments distribués à ses vaches ? La liberté entrepreneuriale peut-elle être à ce point remise en question pour « sauver le climat » ?

Deuxièmement, il est interpellant de constater le manque d’information du consommateur sur l’utilisation de ces nouveaux additifs. Quelques articles ont bien circulé pour expliquer comment la recherche scientifique tente de réduire les émissions de méthane par les vaches. Mais ça semble lointain : le Bovaer® est maintenant dans des fermes, même en Belgique ! Si, en tant que consommateur, on n’adhère pas à cette pratique, il faudrait être en mesure d’adapter sa logique d’achat. Or, aucun étiquetage concernant l’utilisation de ces nouveaux additifs n’est aujourd’hui prévu. Plusieurs associations et partis danois (dont Dansk Folkeparti et Socialistisk Folkeparti) demandent désormais un étiquetage clair : « Produit avec additif synthétique inhibiteur de méthane ». Il serait intéressant d’ouvrir le débat pour tous les additifs synthétiques. A ce jour, le consommateur peut se reposer sur le label bio qui les interdit dans son cahier des charges.

Le progrès permis par les avancées de la science est vu comme une solution à de nombreux maux de la planète. Cependant, une utilisation trop confiante de ce « solutionnisme chimique » mène à des erreurs monumentales. Il a fallu 55 ans pour interdire l’usage des antibiotiques utilisés pour obtenir un gain de croissance dans le cheptel, après la découverte des problèmes qu’ils engendraient. Le glyphosate, toujours utilisé, compte 48 espèces végétales résistantes à ce jour. Les néonicotinoïdes, contre lesquels Nature & Progrès lutte et qui ne sont pas encore totalement interdits, causent le déclin des abeilles. Toutes ces technologies avaient pourtant été testées et jugées sans danger, ce qui révèle des failles dans les processus d’évaluation des risques. C’est également valable pour les additifs alimentaires destinés aux élevages. Or, ces derniers sont considérés comme une catégorie à faible risque, nécessitant moins d’études.

Le Bovaer® n’est pas un banal complément de vitamines ou de minéraux destiné à combler des carences. Son utilisation quotidienne perturbe les relations complexes unissant les ruminants et leur microbiote.

 

Protéger par la bio et le principe de précaution

L’agriculture biologique est née d’une opposition au solutionnisme chimique (et génétique tel que les OGM), qui s’est trop souvent montré délétère pour notre santé et celle de la Terre. Ces technologies sont présomptueuses de notre « maitrise » scientifique de la nature et de notre pouvoir et légitimité de la contrôler. Sont bannis tous les intrants chimiques de synthèse : pesticides, fertilisants, médicaments, mais aussi les additifs alimentaires. Des solutions naturelles existent pour réduire les émissions de méthane des élevages (probiotiques, levures, fourrages riches en tanins condensés, compléments d’ail ou d’agrumes, huiles essentielles, graisses végétales, sélection génétique…)[9] – bien que souvent moins efficaces en termes de réduction immédiate que les additifs synthétiques -, tout comme un modèle d’élevage plus résilient : produire mieux.

Concernant le Bovaer®, la constellation d’éléments semblant démontrer des effets néfastes pour les animaux justifie l’application du principe de précaution. Déployer un garde-fou est essentiel pour préserver la santé des troupeaux. Ces réflexions sont d’autant plus urgentes que des inhibiteurs beaucoup plus radicaux, capables de réduire le méthane de 80 à 95 %, sont en demande d’autorisation et risquent de perturber encore plus profondément le microbiote ruminal.

 

Tableau de l’auteur. Note : il y a des tests sur un nouvel inhibiteur qui viennent d’être lancés en Suède (AB-01 par Agteria Biotech, spin-off de l’Institut royal des technologies de Stockholm), avec une réduction promise de 70 %.

 

REFERENCES

[1]Food and Agriculture Organization of the United Nations. 2025. GLEAM – Global Livestock Environmental Assessment Model (interactive dashboard). Rapp. tech. https://www.fao.org/gleam/results/en/

United Nations Environment Programme. 2025. Emissions Gap Report 2025. Rapp. tech. https://www.unep.org/resources/emissions-gap-report-2025

[2] Kebreab E. et al. 2023. A meta-analysis of effects of 3-nitrooxypropanol on methane production, yield, and intensity in dairy cattle. Journal of Dairy Science 106/2 : 927-936. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S002203022200710X.

[3] Van Gastelen S. et al. 2024. Long-term effects of 3-nitrooxypropanol on methane emission and milk production characteristics in Holstein-Friesian dairy cows. Journal of Dairy Science 107/7 : 4667-4681. https://www.journalofdairyscience.org/article/S0022-0302(24)00500-9/fulltext

[4] Nombreuses références dont : BBC (8 nov. 2025), Ag UPDATE (13 nov. 2025) , The Fence Post (10 nov. 2025), Farmers Guardian (10 nov. 2025), Seges Innovation (11 nov. 2025), Farms.com (13 nov. 2025), The Telegraph (12 nov. 2025), Farmers Forum (10 nov. 2025), DairyNews (17 nov. 2025).

[5] EFSA Panel on Additives et Products or Substances used in Animal Feed (FEEDAP). 2021. Safety and efficacy of Bovaer® 10 (3-NOP) as a feed additive for ruminants for milk production and reproduction. EFSA Journal 19/11/2021 : p. 6905. https://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/6905

[6] Food Standards Agency (FSA) et Department for Environment, Food & Rural Affairs (Defra). 2023. Authorisation of Bovaer® 10 (3-nitrooxypropanol) as a feed additive for dairy cows and other ruminants in the UK. Rapp. tech. RP1348. Authorised under retainedEU Regulation 1831/2003 – based on EFSA opinion with additional UK-specific review. Food Standards Agency, mars 2023. https://www.food.gov.uk/research/rp1059-outcomeof-assessment-of-3-nitrooxypropanol-3-nop-summary.

U.S. Food and Drug Administration (FDA). 2024. GRAS Notice No. GRN 001041 : 3-Nitrooxypropanol (3-NOP) as a feed additive for reduction of enteric methane emissions in ruminants. Rapp. tech. GRAS Notice Inventory No. 1041. https://www.fda.gov/media/178913/download.

[7] Hristov A.N., Bannink A., Battelli M et al. 2025. Feed additives for methane mitigation : Recommendations for testing enteric methane-mitigating feed additives in ruminants. Journal of Dairy Science 108/1 : 322-355.

https://doi.org/10.3168/jds.2024-25050

[8] The Bullvine. 2025. The Bovaer warning : how Denmark’s methane mandate went from law to crisis in six weeks. Article du 22 novembre 2025. https://www.thebullvine.com/news/the-bovaer-warning-how-denmarks-methane-mandate-went-from-law-to-crisis-in-6-weeks/

[9] Graisses végétales : Patra A.K.. 2013. The effect of dietary fats on methane emissions, and its other effects on digestibility, rumen fermentation and lactation performance in cattle : A meta-analysis. Livestock Science 155/2-3 : 244-254. DOI : 10.1016/j.livsci.2013.05.018.

Algues rouges Asparagopsis : Kinley R.D. et al. 2020. Mitigating the carbon footprint and improving productivity of ruminant livestock agriculture using a red seaweed. Journal of Cleaner Production 259 : 120836. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959652620308830

Roque M.B. et al. 2021. Red seaweed (Asparagopsis taxiformis) supplementation reduces enteric methane by over 80 percent in beef steers. PLOS ONE 16/3 e0247820. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0247820

Ail et agrumes : Vrancken H. et al. 2019. Reduction of enteric methane emission in a commercial dairy farm by a novel feed supplement. Open Journal of Animal Sciences 9/3 : 286-296. https://www.scirp.org/journal/paperinformation?paperid=93166.

Huiles essentielles : Belanche A. et al. 2020. A meta-analysis describing the effects of the essential oils blend agolin ruminant on performance, rumen fermentation and methane emissions in dairy cows. Animals 10/4 : 620. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7222807/

Probiotiques : Zain M. et al. 2021. Effect of various feed additives on the methane emissions from beef cattle based on an ammoniated palm frond feeds. IntechOpen. https://www.intechopen.com/chapters/78998.

Ncho C.M. et al. 2024. A meta-analysis of probiotic interventions to mitigate ruminal methane emissions in cattle : implications for sustainable livestock farming. Animal 18/6 : 101180. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1751731124001113

 

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