La demande de dérogation de
120 jours pour les néonicotinoïdes est un mauvais signal…
[Partie 1 ]

© Adobe Stock, tous droits réservés

Depuis l’annonce de l’interdiction des néonicotinoïdes, un vent de panique souffle comme si l’avenir de l’agriculture était suspendu à une seule molécule chimique, interdite de surcroît …

Le ministre fédéral de l’agriculture a même été jusqu’à demander une dérogation de 120 jours à l’Europe, pour pouvoir utiliser ce produit, et ce sans consultation aucune !!!

La dérogation de 120 jours est une astuce qui permet à un Etat membre de continuer à pouvoir utiliser un produit même si l’Europe en a interdit l’usage, même si cette interdiction a été motivée par une interminable liste d’études qui ont montré les dangers par la santé et l’environnement et que les défenseurs de la molécule ont eu tout le temps de faire entendre leur voix.

Malgré cela des Etats membres peuvent déroger à l’interdiction pour 120 jours par an ce qui est bien suffisant pour couvrir toute la période culturale…

Autoriser ce qui est interdit est un mauvais signal pour les agriculteurs, qui s’entêtent dans ces pratiques désuètes basées sur le recours systématique aux pesticides, un risque pour notre santé et notre environnement.

Preuve en est la dernière intoxication de masse survenue en France

Article de RCF sur l’intoxication au metam-sodium dans la mâche landaise